La littérature romanesque offre aux auteurs la liberté d’inventer des univers fictifs riches et complexes. Pour transporter efficacement le lecteur au cœur de leur récit, les romanciers doivent néanmoins veiller à la maîtrise des outils d’écriture. Au-delà des choix stylistiques et narratifs, la justesse technique revêt une importance toute particulière. En amont de la publication, un regard neuf et expert est en mesure de repérer les imperfections susceptibles de nuire à l’immersion du lecteur.
Correction orthographique spécifique aux univers de fiction
Les romans, par définition, invitent le lecteur à pénétrer dans de nouveaux univers fictifs peuplés de personnages et de lieux souvent inédits. L’auteur doit veiller à donner vie de manière cohérente à cet environnement imaginaire tout au long de sa narration.
La relecture orthographique porte une attention particulière à chaque nouvel élément inventé par l’auteur dans son récit fictionnel :
- noms de personnages ;
- noms de villes ;
- noms de pays.
Cela concerne aussi les termes propres au contexte imagé comme les noms d’espèces animales ou végétales inédites. Il s’agit de s’assurer que ces créations respectent bien les règles typographiques françaises, avec l’emploi approprié des majuscules, des accents et des traits d’union.
La relecture veille à ce que chaque élément soit orthographié de façon parfaitement uniformisée tout au long du roman. Un lecteur ne sera pas déstabilisé en découvrant qu’un même personnage porte deux orthographes différentes selon les chapitres. L’expert en relecture roman porte cette même attention aux noms propres existants, mais susceptibles d’être mal orthographiés.
Correction de syntaxe au service du rythme narratif
La syntaxe revêt une importance particulière dans le genre romanesque. En effet, plus encore qu’en littérature générale, la fluidité et le rythme de la narration conditionnent l’expérience du lecteur au fil des pages.
Lors de la relecture syntaxique, l’attention se porte sur la longueur et la complexité des phrases. Il s’agit de veiller à ce qu’elles ne viennent pas alourdir inutilement la compréhension du récit, en étant trop étendues ou imbriquées. L’objectif est de privilégier une syntaxe dynamique, à même de maintenir la curiosité du lecteur jusqu’à la fin.
Par ailleurs, la cohérence des temps verbaux revêt un enjeu narratif important. Les changements trop fréquents ou maladroits peuvent troubler la progression chronologique des événements décrits. La relecture s’assure donc du respect d’une ligne temporelle claire et harmonieuse.
L’enchaînement logique des dialogues, des actions et des descriptions est scruté afin de garantir une compréhension intuitive pour le lecteur. Les marqueurs syntaxiques comme les pronoms ou les liaisons doivent faciliter la lecture sans à-coups entre les différentes séquences.
Une correction grammaticale minutieuse
La correction grammaticale d’un manuscrit nécessite bien plus qu’une simple vérification locale des accords et des conjugaisons. La grammaire irrigue l’ensemble du texte de manière systémique.
Lors de la relecture grammaticale, l’analyse est ainsi menée de façon globale et transversale sur l’œuvre dans son intégralité. Tous les éléments du discours sont passés au crible :
- les accords en genre et en nombre entre le nom et son déterminant ;
- l’adjectif qualificatif ;
- le participe passé.
Les temps et modes verbaux utilisés font l’objet d’un examen approfondi afin de déceler d’éventuelles incohérences temporelles susceptibles de troubler la compréhension du récit. Les expressions idiomatiques sont également contrôlées pour s’assurer de leur justesse dans chaque contexte d’énonciation.
Outre les erreurs avérées, ce processus de relecture grammaticale systématique permet de repérer les maladresses ou les approximations susceptibles d’alourdir inutilement le style. Chaque anomalie, aussi discrète soit-elle, risquant de parasiter la lecture, elle fait l’objet d’une correction ou d’une reformulation.